Réduction de GES et la responsabilité sociale

Réduction de la consommation de combustible et notre responsabilité environnementale

Qu’en est-il de la responsabilité sociale des armateurs face aux changements climatiques et la production de GES? Si les entreprises et les gouvernements n’emboîtent pas le pas comment la société pourrait-elle atteindre les objectifs de réduction?

Actuellement, au Québec, des programmes d’aides financières sont en place pour faciliter la réduction de GES.  Le programme du gouvernement du Québec s’étale jusqu’au 31 mars 2017.  Il ne reste donc pas beaucoup de temps.

La consommation de combustible fossile, ce n’est pas un geste sans conséquence. La pollution atmosphérique affecte la qualité de l’air que l’on respire et aussi elle perturbe la composition chimique des océans. Malgré le fait que le transport maritime soit un moyen de transport très efficace, un navire produit une importante quantité de gaz à effet de serre.

La responsabilité sociale place l’armateur comme étant un acteur social important, avec des responsabilités, des devoirs, des valeurs, des privilèges et des droits. Elle dépasse les concepts de développement durable et de respect de l’environnement.

Les armateurs font partie de la société et ils comptent sur elle pour exister. Il y a donc des responsabilités qui viennent avec ce privilège.

La responsabilité sociale d’une entreprise, c’est aussi son apport, en tant que membre de la société, à notre santé et envers notre environnement.

Jusqu’où le profit justifie-t-il de ne pas faire des efforts pour s’assurer que nos navires brûlent le mazout de la façon la plus efficace possible?

Ces ressources, non renouvelables, et qui perturbent notre environnement, exigent au moins que l’on sache où et comment elles sont utilisées sur nos navires. Qu’il soit neuf ou vieux. Une fois mesurée et quantifiée il vous permettra de prendre les bonnes décisions, d’ajuster nos procédures opérationnelles ou de mettre en place des petits projets, rentables pour l’environnement et financièrement. L’audit énergétique devient un outil essentiel dans cette démarche.

Pour la majorité des gens qui souhaitent faire leur part pour réduire leur GES, il est difficile de réduire leur bilan carbone de façon significative. Même s’ils déploient tous leurs efforts, il est rare qu’une famille puisse baisser ses émissions de GES de plus de deux tonnes par année.

Nous mentionnons souvent aux capitaines qu’ils peuvent accomplir en un seul voyage ce qu’une famille canadienne peut réaliser en un an.

Les marins et les armateurs, par leur capacité, ont une imputation sociale face aux changements climatiques.

Avec cette capacité vient également la responsabilité de faire quelque chose pour aider notre société à atteindre ses objectifs.